Prises de bec au bureau, médisances, et crêpages de chignon à tous les étages. Entre femmes, le baromètre des relations est loin d’être au beau fixe. Eternelles rivales sur bien des terrains, nombreuses sont celles qui ont oublié la voie de la « sororité ». Décodage d’un phénomène par la psychothérapeute Sarah Serievic, et ses pistes pour enterrer la hache de guerre.
Entre femmes, la hache de guerre est loin d’être enterrée… Les rivalités peuvent éclater dès que l’une semble mieux réussir en amour, ou au bureau. A la clé, prises de becs, petites ou grandes trahisons, propos acerbes… Bref, entre rivales, ça se joue à coups de griffes, ou bien « dans le dos ». Différentes de celle des hommes, qui se situent davantage sur le terrain de l’avoir, les rivalités féminines touchent l’intime, « et plus précisément leurs complexes, tout ce qu’elles ne se reconnaissent pas à elle-même que ce soit sur le plan physique, intellectuel, ou émotionnel » détaille Sarah Sériévic, psychothérapeute, diplômée en psychodrame, auteur de « rompre avec nos rôles » (1)
Dans tous les cas, la résolution du problème repose sur une réconciliation avec la mère, et les codes du féminin. Une approche thérapeutique peut vous aider si besoin. Toutefois, une prise de conscience peut constituer en première étape pour renouer des liens plus bienveillants, avec elle et de fait regarder les autres femmes différemment.
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